1.
Vous êtes créateur des Z’arpents verts depuis maintenant un peu plus d’une année, pouvez
vous me dire comment vous est venue cette idée (envie) de vous lancer dans
cette aventure ?
Pour sur c’est une aventure !!
J’ai suivi une formation en aromathérapie session 2009/2010 auprès de l’IPAL
pour approfondir mes connaissances en aroma et
j’ai eu la chance de rencontrer une pro des cosmétiques! J’ai halluciné
le jour où j’ai fabriqué ma première crème pour le visage sur ses conseils et
en sa compagnie. Je n’ai eu de cesse à partir de ce jour là de
« tambouiller » dans ma cuisine, avec des résultats plus ou moins
satisfaisants au début.
Suite à une fin de
contrat professionnel et un passage par la case « Pôle Emploi » j’ai
décidé de me lancer et de créer « Les Z’arpents verts ».
2.
Pouvez-vous me raconter
une anecdote importante, à vos yeux, témoignant de vos débuts ?
Je suis passionnée par
la cuisine, avec cette idée qu’il est important d’apporter des ingrédients
vivants, naturels, intelligents à notre organisme. Le même état d’esprit m’a
tout de suite habité quand j’ai commencé
les cosmétiques naturels et maison. C’était une suite logique et une évidence …
Une anecdote
importante témoignant de mes débuts ?
Oui j’ai offert à mes
tantes une crème hydratante pour le visage à base d’huile essentielle d’Ylang
Ylang, peut être un peu trop dosée et si je ne m’étais arrêtée qu’à leur tête
et leur réaction presque de dégoût, j’aurais stoppé tout de suite la fabrication des cosmétiques maison !!!!
3.
D’où vous vient cette
passion du naturel ?
Ah ! D’abord je
dirais d’où vient cette passion des cosmétiques ?
De ma mère, c’est
certain, qui m’a habituée très tôt à utiliser des produits haut de gamme. Pendant des années j’ai dépensé des fortunes
en produits Lancôme, Clarins, Nuxe … 30
ans que je me papouille me bichonne me masse, m’hydrate de la tête aux
pieds !!!
J’ai eu des soucis de
santé en 1999 et c’est à partir de cette période que j’ai commencé à m’intéresser aux huiles essentielles, aux
huiles et beurres végétaux … De fil en aiguille … Et tout autant que pour
l’alimentation, les médicaments, etc … j’ai commencé à regarder de plus près
les matières premières et ingrédients de synthèse. Du vivant pour le
vivant !
4.
Vous êtes sur Serre
chevalier autrement dit à la montagne, quel est votre circuit (location de
salles, animation de magasin, réunion à domicile,…) d’ateliers ?
Je vis dans les Hautes
Alpes à Briançon, 1326 mètres d’altitude, plus haute ville d’Europe, connue
pour ses stations de skis : Serre Chevalier Vallée et Montgenèvre – d’où une clientèle
touristique … et une clientèle locale, très friande de Bio, de nature, de
choses simples !
Mon activité démarre
doucement mais je l’espère sûrement … la
conjoncture économique … la difficulté à se faire connaître … le temps qui nous
file entre les doigts …
Bref tout cela reste
encore embryonnaire …
Toutefois, j’interviens
dans des centres de vacances, dans des gites. J’ai eu l’occasion d’animer des
ateliers de démonstration aux Grands Bains de Monetier (centre thermoludique –
eau thermale de Monetier les Bains)
Pour les locaux :
des ateliers sont proposés à la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) –
Je fais partie d’un
collectif qui regroupe des masseuses, des profs de discipline corporels (Pilates,
Wu tao, Feldenkrais …) et nous avons une magnifique salle dans la vieille ville
classée au patrimoine de l’Unesco.
J’interviens aussi à
domicile pour animer les anniversaires de fillettes (et oui l’activité reste
ciblée !)
5.
Quels sont les moyens de
communications que vous utilisez pour vous faire connaitre ?
Blog :
leszarpentsverts.fr
Facebook
Flyers – carte de
visite …
Affiches déposées dans
des points stratégiques : piscine, centre thermoludique, magasin
« Bio » …
Le bouche à oreille
qui reste à mon sens le meilleur moyen pour communiquer.
Depuis le mois dernier
j’ai l’opportunité de présenter une émission sur RCF (Radio Chrétienne
française – Alpes Provence) ! « Le monde Aromatique » comment
utiliser les Huiles Essentielles et les hydrolats dans son quotidien, cuisine,
cosmétiques, produits d’hygiène pour soi et la maison, en préventif, en curatif
…
6. Comment quand on est
novice dans ce secteur comme vous l’étiez, fait-on pour se lancer et être
professionnelle ?
Définir le statut avec
lequel on va exercer son activité, un peu le parcours du combattant !
Plusieurs options
s’offrent à nous, l’idée étant de choisir celle qui correspondra le mieux à
l’activité et aux risques encourus. Notre système en France est lourd, rigide
et semé d’embuches.
Et il faut savoir lire
entre les lignes et faire attention aux cases que l’on coche pour s’assurer de
ne pas être engloutie par les taxes, cotisations, impôts et autres.
Il faut être patient …
on ne gagne pas sa vie (ou pas encore) dans ce secteur d’activité. Il est
conseillé d’avoir plusieurs cordes à son arc et avoir une activité salariée ou
rapportant des revenus en parallèle.
Après il faut être
sérieux et rigoureux, le bouche à oreille marche bien pour le positif mais pour
le négatif aussi.
7.
Quel statut
professionnel avez-vous choisit ? pourquoi ?
Jusqu’à présent
j’étais sous couvert de la Couveuse Acti -Vie Association à but non lucratif
subventionnée par la Région et le Conseil Général pour aider les porteurs de
projets à tester leur activité. Vous payez une cotisation mensuelle et vous
bénéficiez de conseils de formation en compta par exemple et louez en quelque
sorte le numéro SIRET de la Couveuse. Je suis entrain de sortir de ce système
qui ne me convient pas. Je vais opter pour le statut d’auto entrepreneur qui
semble le plus adapté à ma situation.
8.
Quels sont pour vous les
plus belles satisfactions que vous ayez retirées ?
Soupir …
Comme on dit il vaut
mieux vivre ses rêves que de rêver sa vie !
Avoir eu le courage de
me lancer dans un contexte économique, social et humain pas forcément facile
mais du coup à contrario avec une demande importante de retourner à l’essentiel
– de se reconnecter à soi et à notre chère Terre Mère. Je vis dans une région
où ce sentiment est exacerbé et où la Nature est notre quotidien.
Ma plus grande
satisfaction est de pouvoir partager ma passion et d’avoir en retour des
encouragements pour poursuivre ma route
…
9.
Pouvez-vous me lister
les plus grandes difficultés.
Re – soupir …
Ne jamais perdre confiance
en soi et garder le cap lors des périodes de doute (il y en a !!!)
Ne pas se mettre en
danger financièrement … pour éviter que naisse un sentiment de précarité qui
pourrait conduire à : suis-je vraiment sur la bonne voie ?
Parvenir à se faire connaître
et à faire comprendre l’intérêt de confectionner soi même ses produits de soin,
de beauté, d’hygiène, pour soi et la maison … (démarche éco-responsable pour
soi et la planète)
Trouver les fonds
nécessaires pour assurer la communication (qui reste un poste lourd)
Ne pas s’emballer dans
les commandes et aller à l’essentiel.
10. Comment sélectionnez-vous vos produits ?
Comme beaucoup de « cosméteuse »s j’ai eu envie de tout essayer, de tout
commander tout en étant frustrée de ne pas pouvoir le faire. Je me suis
retrouvée avec des produits qui se périmaient … un peu submergée par toutes ces
matières premières …avec en arrière plan le sentiment de singer la filière des
cosmétiques industriels.
Je révise depuis peu
ma façon de fonctionner, déjà parce que financièrement
je n’ai pas le choix mais aussi parc eque
je veux rester cohérente dans mes ateliers et en phase avec qui je suis.
Mon objectif principal
est d’initier le plus de personnes possibles à fabriquer elles mêmes leurs
produits de beauté ou de soins (je me lance également dans les produits
d’entretien de la maison, lessive, produit vaisselle etc) et de prouver qu’avec
une base d’ingrédients naturels on peut
faire des tas de choses.
Et de plus en plus je
souhaite trouver des fournisseurs ou des producteurs qui sont dans une démarche
respectueuse de l’humain et du végétal (commerce équitable pour le beurre de
karité du Burkina Fasso - petits
producteurs pour les Huiles Essentielles respectueux des méthodes de récolte,
de distillation …)
11. Qui sont les personnes qui participent à vos ateliers ?
Des femmes et des
fillettes, je n’ai eu qu’un seul homme (un jeune homme) à ce jour.
12. Comment voyez-vous l’avenir de la cosmétique maison ?
Je suis confiante …
mais réaliste … il faut du temps pour que les mentalités changent … Vous avez
beau répéter que la crème Nivéa est bourrée de merde cela n’empêchera pas le
consommateur de rester dans ses habitudes de fonctionnement. La cosmétique
maison c’est un peu comme la bouffe !! Beaucoup de femmes sont
conscientes que les plats surgelés c’est pas génial mais trouvent toujours de
bons prétextes pour continuer à les acheter (manque de temps, facilité,
économie…).
13. Quel est l’intérêt de la cosmétique maison pour les personnes
participant à vos manifestations, en gros pourquoi viennent-elles?
Déjà parce qu’elles
ont une fibre « écolo » qui les conduit jusqu’à moi. Elles font attention pour la
plupart à leur façon de manger, de se soigner, font du Gi Gong ou du Yoga, etc … tout est lié. Elles sont curieuses et
trouvent les ateliers ludique, agréable et conviviale.
14. Savez-vous que nombreuses sont les cosméteuses qui fabriquent
leur ingrédients (macérât, hydrolat, copie de préparation gélifiante…), qu’en
pensez vous ?
Si les
méthodes de fabrication et de conservation sont respectées … que du bien. Je suis pour l’autonomie ! Comment font-elles pour fabriquer un
hydrolat ?? Sauf erreur de ma part mais il faut un alambic pour cela Plus
j’avance en expérience et plus j’ai ce désir d’aller chercher dans la nature ce
dont j’ai besoin. Après il ne faut pas oublier que le tropisme visé est la peau
et que l’on ne rigole pas avec la peau !
15. Quelles sont selon vous les 5 à 10 règles que devraient
respecter les cosméteuses ?
Déjà perso
je n’aime pas ce terme ! je suis plus dans une démarche de cosm’éthique.
Pour moi la règle numéro 1 est de ne pas se prendre pour une
apprentie sorcière … avoir toujours suffisamment de recul pour
appréhender les conséquences de ses fabrications maison (même si cela passe par
des erreurs … on apprend beaucoup de ses erreurs, encore faut-il les
reconnaître !)
Je me raccroche
toujours à un des préceptes d’Hippocrate « Surtout ne pas nuire ».
Je n’oublie pas non
plus que je suis entrée par la porte de l’aromathérapie avec une notion de soin
apporté par le végétal – quelle histoire me raconte la fleur, la plante
aromatique, l’écorce, la semence, et que dois-je en faire et en comprendre avant de la conditionner dans un petit pot ou
un flacon.
La 2ème
règle pourrait se résumer à l’humilité …
La 3ème
règle, être dans une démarche responsable quant aux matières premières utilisées… J’ai de
plus en plus de mal avec un site comme Aroma Zone par exemple, j’ai
l’impression d’être dans un supermarché et cela me dérange quelque part.
La 4ème
règle : aller à l’essentiel et éviter de se créer de nouveaux besoins qui à court terme
engendre la frustration. Quand je vois des nanas qui font des commandes (pour
elle perso) de 500 € sur Aromazone
j’hallucine !!! pour moi c’est
l’illustration de la société de consommation et je trouve que c’est décalé par
rapport à la démarche d’être autonome dans la conception de ses produits de
soin, de beauté et d’hygiène.
La 5ème
règle : Respecter les méthodes de fabrication, d’hygiène et de
conservation pour éviter qu’un jour
on découvre de nouvelles pathologies cutanées liées à la fabrication de
cosmétiques maison.
16. Pourquoi avoir cité le fait de se former ?
Déjà je regrette de ne
pas avoir suivi scrupuleusement mes cours de chimie !!! si j’avais
su !!! Bon en même temps pas besoin de formation pour faire une
mayonnaise. Aujourd’hui grâce à internet il est possible d’avoir accès à une
mines d’infos, d’expériences, de pratiques … Si l’on parvient à faire le tri.
La difficulté est bien là. Ce qui
m’affole le plus dans ce que je lis concerne surtout les Huiles essentielles,
nombre de cosméteuses ne voient dans ce petit flacon qu’une fragrance pour
agrémenter leurs crème ou leurs baumes, cela peut s’avérer tellement
préjudiciable.
17. Quels sont les erreurs que les cosméteuses débutantes et même aguerries commettent selon vous ?
Naturel ne veut pas
dire inoffensif … c’est dans l’utilisation des Huiles essentielles qu’il me
semble qu’il y ait le plus de prise de risque – au niveau de la composition,
des dosages … des synergies.
Quand on réalise ce
que Bruxelles souhaite pondre concernant les HE je pense qu’il faut être
conscient de la puissance de ces essences aromatiques et ne pas jouer aux
apprenties sorcières, justement, pour éviter qu’un jour l’activité soit
légiférer voire interdite.
18. Comment animer un atelier sans mettre en danger les
participants ?
Déjà avoir une bonne
RC pro !
Etre à l’écoute des
participants, s’informer d’éventuelles pathologies ou allergies ou grossesse ou
intolérance et adapter les recettes en fonction.
Préconiser un essai
sur une petite partie du corps afin de limiter une éventuelle réaction. Bon ça
je n’ai jamais réussi à le faire respecter !!! à chaque atelier les
participantes raclent les béchers jusqu’à la dernière trace et se tartinent
allégrement les gambettes ou les bras.
Et proposer des
recettes simples avec peu d’ingrédients. Cela permettra aussi que la personne
puisse reproduire la recette chez elle et de fait limiter les risques
d’allergie.
19. Pouvez-vous me donner un ordre d’idée sur l’investissement
financier à mettre au départ ? dans quels domaines (matériel,
ingrédients) ? pour des groupes de combien ?
Si l’on tient compte
d’un minimum de com (flyers – carte de visite) + matériel (pour 8 personnes) et
ingrédients de base pour assurer quelques ateliers, je dirais autour de 2.000
€
20. Combien de temps avez-vous passé à préparé votre projet avant
le 1er atelier ?
Une bonne année, j’ai
testé sur moi d’abord puis sur les copines, les frangines et les
cousines !
1. Où allez chercher ses sources d’inspirations quand on débute
dans ce domaine (fabrication/création de ses recettes) ?
C’est l’histoire du
tout petit supplément d’âme d’Ella Fitzgerald
(la chanson de France Gall je crois) j’ai l’idée que « ça » on
l’a ou on l’a pas !!!! pour moi tout est source d’inspiration, la nature,
la cuisine, la déco, les voyages, les odeurs, les épices, les couleurs …
22. A partir de combien de participants un atelier est-il
rentable ?
Alors là ma bonne Dame
c’est difficile à dire, cela dépend des frais de location d’une salle par
exemple, des frais de déplacements … perso je trouve qu’un atelier de 6/8
personnes est vraiment un maximum si l’on veut être présente à l’écoute et
donner tous les conseils et recommandation ad hoc
23. Comment (sur quels critères) avez-vous déterminé vos
tarifs ?
Je me suis inspirée
des tarifs pratiqués pour cette activité en Province. 1 heure 1 produit 19 €, 2
heures 2 produits 35 €. Faudra d’ailleurs que je songe à augmenter mes
tarifs !
24. En quoi cette activité est-elle difficile ?
Elle est novatrice et
comme tout ce qui est nouveau il faut être patient semer des petites graines
qui prennent ou qui ne prennent pas, il faut inspirer confiance et rester dans
cette con fiance qui fera qu’un jour tout cet investissement, tout cette
énergie, tout ce temps passé à démarcher, prospecter, expliquer, donnera des résultats.
Si je n’écoutais que
mon mental, j’arrêterai cette activité, et me limiterai à mes fabrications
perso. Mais ma petite voix me dit de
m’accrocher, elle me dit que je suis dans le vrai et qu’un jour tout cela payera.
25. Pour conclure comment pour vous être généreux avec sa
peau ?
La peau est liée à l’affect et la moindre
perturbation, la moindre agression peut la faire s’enflammer.
Le paradoxe dans tout cela c’est qu’avec trois années
de recul après la formation en aromathérapie et mes débuts en cosmétiques
naturels j’ai traversé des moments très pénibles et très douloureux avec ma
peau. Comme si elle me demandait d’être honnête avec moi-même et d’être en paix
avec mon passé, mon présent et mon avenir.
Tout cela est loin d’être anodin.
Et le plus
important à mon sens étant de s’aimer et de se donner de l’amour. Le meilleur
des ingrédients que l’on ne trouve sur aucune site de vente de matières
premières et ingrédients de cosmétiques naturels.
Ben tu vois, je finis ce questionnaire et des larmes viennent perler sur mes joues,
beaucoup d’émotion pour moi d’un coup !
Je te transmets ce magnifique texte de Charlie
Chaplin en conclusion.
« Le jour où je
me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à
la bonne place, au bon moment. Et alors, j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui je
sais que cela s’appelle… l’Estime de soi. Le jour où je me suis aimé pour de
vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes
convictions. Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.
Le jour où je me
suis aimé pour de vrai, J’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai
commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité. Le jour où je me
suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer
une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce
n’est pas le moment… Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.
Le jour où je me
suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas
salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début,
ma raison appelait cela de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
l’Amour propre. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir
peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les
méga-projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme. Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
la Simplicité.
Le jour où je me
suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison, et je
me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai
découvert … l’Humilité. Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai
cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis
au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée
à la fois. Et cela s’appelle… la Plénitude.
Le jour où je me
suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me
décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient une alliée
très précieuse ! Tout ceci, c’est… le Savoir vivre. Nous ne devons pas avoir
peur de nous confronter. Du chaos naissent les étoiles. Charlie Chaplin. »
Aromatiquement !
Fiche signalétique
Nom de la société : Les Z’arpents verts
Date de création : Mars 2012
Effectif humain : 1
Localisation : BRIANCON Hautes Alpes
Un grand bravo !
RépondreSupprimerQuestion : est-ce que Nathalie travaille avec un laboratoire en particulier (à une époque, il me semblait que c'était obligatoire pour pouvoir légalement proposer des ateliers) ?
Merci et à bientôt...
Elle travaille avec Huiles et Sens, Ma Cosmeto Perso pour les ingrédients et pour les HE : Asteral (Madagascar), La Riviere des Arômes (en local dans le 05), Mandrialu (Corse), Herbes et traditions, Osmobiose pour les autres.
RépondreSupprimerPour ce qui est de la légalité : toutes les marques citées sont soient des sociétés dites cosmétiques soient déclarées dans leur domaine d'activité (production, distribution d'HE).
Pour proposer des ateliers cosmétique qui sont en fait, considérés comme de la formation, il n'y a pas à ce jour légalement d'obligation de diplôme pour les personnes qui animent, dirigent les ateliers.
MAIS avoir de très bonnes connaissances des ingrédients et des conséquences de leurs manipulations et utilisations sur la peau me parait HYPER IMPORTANT. Etre autodidacte c'est bien, mais se former en plus c'est mieux, plus sérieux et évite de faire des bêtises pour la peau et la santé, permet de donner de meilleurs conseils car si dans le milieu des professionnels de la cosmétique les formulateurs font des années d'études (de 2 à 5 voir 7 ) c'est que la peau est complexe, les besoins des consommateurs aussi du fait de leurs différences.
Les personnes qui disent ou pense qu'un cosmétique c'est de la cuisine, ont en partie tort! Oui techniquement dans la façon de faire, c'est de la cuisine... C'est une histoire de tour de main! MAIS par le choix des ingrédients et leurs dosages, par le choix de la forme galénique, par le choix du mode opératoire lors de la fabrication, par le choix du mode d'utilisation du produit c'est de la science (chimie, biologie, physique). LE MODE OPERATOIRE influence terriblement la qualité du produit obtenu et surtout sa sécurité lors de son utilisation. un prochain post je pense ;-) car personne ne le dit vraiment...
Sous prétexte du home made, il ne faut pas faire marche arrière, je ne le dirais jamais assez, il ne faut pas refaire les erreurs qui ont déjà été faites par le passé au début de la cosmétique "industrielle/moderne", il faut AVANCER faire mieux c'est a dire plus sain et plus personnalisé, pas faire joujou!!! Sinon les bigbrother de la cosmétique qui nous regardent de travers nous tomberons dessus, et le jeu aura été de courte durée...
Aromatiquement!
Merci pour ta réponse et ce complément d'info.
SupprimerJe suivrai ça de près alors !
A bientôt...
Bonjour Nathalie,
RépondreSupprimerJe souhaiterais aussi me lancer et cet article m'aide vraiment à me positionner. Alors merci!
Dans un premier temps, j'aimerais aussi proposer des ateliers ( de découverte des huiles végétales et essentielles, au sein d'une association, et pourquoi pas en petits comités privés ).
Je viens de terminer une formation de dermo cosmétique naturelle et j'ai fait des études de pharmacie, ce qui me permet d'utiliser mes connaissances scientifiques, mais je souhaiterais surtout promouvoir la cosmétique naturelle et bio, accessible à tous.
Pour l'instant j'en suis au stade de l'expérimentation de formules et souhaiterais élargir mes ateliers avec la réalisation de produits simples. Pouvez vous me dire si chaque produit réalisé doit avoir fait l'objet d'un DIP ?
Dans l'attente de vous lire.
Aromatiquement!
Véronique
Bonjour Véronique,
SupprimerNathalie n'est pas sur ce blog, mais je vais lui envoyer ton commentaire comme ça elle pourra aussi donner son avis; ;)
Pour ce qui est de la formation de type atelier... On marche clairement sur des oeufs en terme de législation. l'ANSM dit il faut faire un DIP par produit, et moi j'ai mis en place des stratégies pour éviter de les faire... mais désolée c'est ce que j'explique lors de mes stages de formation cosmétique naturelle pro niv 2 qui se font sur 2 jours.... Si tu veux y participer tu es la bienvenue.
Les programmes et dates sont en ligne sur le blog, et je suis joignable par mail lacosmeteuse@gmail.com
Aromatiquement!
Christine Chostakoff